Originaire des Balkans et de l’Asie occidentale, le marronnier d’Inde est un arbre imposant, que l’on retrouve un peu partout dans l’hémisphère Nord. Il est notamment planté pour ses épis floraux très appréciés en horticulture ornementale.
Des préparations à base de feuilles, de fleurs, de graines et d’écorce de marronnier d’Inde sont utilisées depuis des siècles pour traiter des troubles de la circulation veineuse. Le bourgeon de marronnier d’Inde est reconnu aujourd’hui comme étant principalement un remède du système circulatoire veineux et du système lymphatique. Il intervient dans le traitement de fond des troubles hémorroïdaires.
Il aide à libérer les congestions hormonales du petit bassin comme le syndrome prémenstruel ou la congestion prostatique. Il régule également les œstrogènes ovariens.
En tant qu’anti-congestif veineux, il constitue un grand remède des varices et des jambes lourdes. Au niveau cutané, il exerce également une action sur les pieds et mains froides (maladie de Raynaud) et l’acrocyanose.
En tonifiant la paroi veineuse, il intervient dans les symptômes secondaires d’une mauvaise circulation veineuse en remédiant aux télangiectasies, à la couperose du visage, aux engelures et aux érythèmes et eczémas péri-ulcéreux. À ce titre, il fait partie des remèdes de l’ulcère variqueux.
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Sources :
« Traité de gemmothérapie La thérapeutique par les bourgeons ». Philippe Andrianne. Ed. Amyris